|
|
KYSTE
ARTHRO-SYNOVIAL |
|
Pathologie
Le
kyste arthro-synovial est une tuméfaction de taille variable
qui apparaît le plus souvent à la face palmaire (20%) ou
dorsale (60%) du poignet.
Les femmes entre 20 et 40 ans sont le plus souvent atteintes.
Il serait dû à une « hernie » articulaire
associée à une production d’un tissu gélatineux.
Cette atteinte est totalement bénigne et ne peut pas dégénérer
en lésion maligne.
C’est son aspect inesthétique et parfois la gêne qu’il
engendre qui motivent son excision chirurgicale. |
|
Prise
en charge thérapeutiquee
Une radiographie du poignet et un interrogatoire bien orienté recherchent
les stigmates d’un traumatisme du poignet
(cal osseux d’une fracture de l’extrémité inférieure
du poignet ou entorse scapho-lunaire)
et permettent d’éliminer une pathologie associée.
Une hyperlaxité est fréquemment retrouvée.
Une échographie peut être utile pour confirmer le contenu
liquidien du kyste lorsque celui-ci est de petite taille.
L’IRM est inutile.
La méthode historique consiste à appuyer fort sur le kyste
pendant quelques secondes avec une pièce de deux euros :
ce geste est douloureux et le taux d’échec est très
important.
En cas de récidive, une ponction à l’aiguille est
parfois envisagée.
D’une manière générale elle reste déconseillée :
les kystes récidives dans les premiers mois.
L’excision chirurgicale est proposée facilement. |
|
Les
Risques
Le principal
risque est la récidive du kyste (15%).
Les neuro-algodystrophies sont très rares.
Des douleurs accompagnées de raideur peuvent gêner le patient
les premières semaines postopératoires.
Une dizaine de séances de rééducation est parfois
nécessaire dans ce cas.
|
Suites
opératoires
L’intervention
se déroule sous anesthésie locorégionale ou générale
en fonction des cas.
L’hospitalisation est ambulatoire (entrée dans la matinée
et sortie quelques heures plus tard quelque soit l’anesthésie).
Pendant les vingt quatre premières heures un pansement compressif
doit être conservé.
Il n’y a aucune immobilisation nécessaire.
Une prescription d’antalgique et de soins à domicile par
une infirmière est remise au patient à sa sortie
ainsi qu’un arrêt de travail d’un mois (la reprise des
activités professionnelles est souvent anticipée).
La consultation postopératoire a lieu à un mois. Elle permet
de constater la qualité de la cicatrice,
l’absence de récidive et d’autoriser la reprise des
activités professionnelles et sportives.
La rééducation fonctionnelle est rarement nécessaire.
|
Résultats
Les
15% de récidives nécessitent une reprise chirurgicale selon
les mêmes modalités d’hospitalisation (ambulatoire).
Habituellement l’intervention a de très bons résultats.
|
|