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TÉNOSYNOVITE
DE QUERVAIN |
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Votre Pathologie
Il s’agit
de l’inflammation du long abducteur et du court extenseur du pouce
en regard de la styloïde radiale.
Elle atteint plus souvent la femme entre 40 et 50 ans et serait dû
à des facteurs biologiques, anatomiques
et surtout mécaniques (micro-traumatismes répétés
d’origine professionnels ou sportifs).
On rencontre fréquemment cette pathologie chez les couturières,
secrétaires
et blanchisseuses ainsi que chez les golfeurs ou les jardiniers.
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Prise
en charge thérapeutiquee
Comme toutes les tendinites le repos est souvent salvateur. Le port d’une
attelle conservant le pouce en légère abduction
doit donc être proposé dans un premier temps. Il nécessite
souvent un arrêt de travail temporaire.
On pourra associé à ce repos du tendon, des anti-inflammatoires :
locaux sous forme de pommade,
corticoïdes en infiltrations ou physiothérapie (ultra-sons
par un kinésithérapeute).
La chirurgie n’interviendra qu’en dernier recours : elle
consiste à décomprimer le premier compartiment des extenseurs,
en particulier au niveau de l’arche hypertrophique d’entrée
proximale de la coulisse.
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Les
Risques
L’échec
de cette chirurgie est assez rare : 90 à 95% de bons résultats.
Les indications chirurgicales doivent rester limitées aux échecs
du traitement médical et fonctionnel.
Une fois de plus, la neuro-algodystrophie, bien que rare, reste une des
graves complications de la chirurgie du membre supérieur avec des
douleurs invalidantes et son cortège de signes neuro-végétatifs
(sueurs, œdème, marbrures,…).
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Suites
opératoires
L’intervention
se déroule en ambulatoire.
Pendant les vingt quatre premières heures un pansement compressif
avec une attèle commissurale doit être conservé.
Puis une attèle de repos (le pouce en légère abduction)
est conservée pendant trois semaines.
Les douches et l’habillage sont autorisés 24 heures après
l’intervention.
Une prescription d’antalgique et de soins à domicile par
une infirmière est remise au patient à sa sortie
ainsi qu’un arrêt de travail d’un mois.
La consultation postopératoire a lieu à un mois.
Elle permet de constater la qualité de la cicatrice, l’absence
de douleur
et d’autoriser la reprise des activités professionnelles
et sportives.
La rééducation fonctionnelle est rarement nécessaire.
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Résultats
Très souvent
on observe de bons résultats.
Toutefois, ceux –ci sont souvent agrémentés d’un
aménagement de poste professionnel voire d’un changement radical
d’activité. |
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